L’essence du sport
Considéré comme le « plus vieux sport du monde », l’objectif de la lutte est de mettre un adversaire au tapis à l’aide de projections et d’immobilisations, dans le but ultime de lui mettre les épaules à plat sur le tapis.
Disputés sur un tapis circulaire de neuf mètres de diamètre, les combats consistent en 2 périodes de trois minutes avec un intervalle de 30 secondes. Pour gagner, un lutteur doit maintenir les deux épaules de son adversaire sur le tapis pendant une seconde, après quoi le match se termine. C’est ce qu’on appelle un tombé.
Si aucun tombé n’est effectué, la décision est fondée sur les points attribués pour avoir mis l’adversaire en position désavantageuse. En lutte libre, une différence de dix points est requise pour arrêter un combat.
Un, deux, quatre ou cinq points peuvent être attribués à un lutteur en fonction de ses actions. Par exemple, un point est accordé pour avoir déplacé l’adversaire à l’extérieur du tapis ; deux points pour une mise au tapis ou pour avoir placé le dos de l’adversaire dans un angle de moins de 90 degrés ou plus ; quatre points pour avoir projeté un adversaire debout ; et cinq points pour avoir soulevé et projeté un adversaire avec une grande amplitude.
Avec autant d’options de marquage disponibles pour les lutteurs, les combats restent souvent indécis jusque dans les dernières secondes, avec des lutteurs qui tentent souvent des attaques rapides et des projections spectaculaires jusqu’au coup de sifflet final.
La lutte gréco-romaine
La lutte gréco-romaine fut le premier style à figurer au programme des Jeux Olympiques modernes d’Athènes en 1896. Elle reste un des piliers de l’olympisme et est certainement le style le plus connu.
Elle ne se pratique que sur le haut du corps, le règlement ne permettant que les actions au dessus de la ceinture. Les lutteurs n’ayant pas à se protéger d’attaques sur les jambes, la garde est donc plutôt haute.
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